Apprendre à freiner l’entrée dans les disputes

Vous voulez tous les deux éviter les disputes et les échanges qui se transforment en conflits.

Vous avez lu les articles précédents et vous savez maintenant ce qui se joue au niveau physiologique du cerveau. Vous avez pu aussi identifier votre mode de réaction préféré. Si vous en avez plusieurs vous avez observé ce qui provoque l’un ou l’autre.

Dans les premières secondes l'un ou l'autre peut prendre suffisant de recul pour agir.

 

Vous pourriez avoir convenu ensemble, au préalable, d’un petit signe qui pourrait informer l’autre que l’échange n’est plus constructif, qu’il y a risque de dérapage.

Un signe qui voudrait dire : Attention, on perd le contrôle, il est mieux pour nous deux d’arrêter… Pour l’instant nous ne pouvons pas aborder ce sujet calmement.

On remet la discussion à un moment plus calme.

Ce signe convenu est un rappel, il réveille le néocortex qui peut freiner le processus qui pourrait très vite s’emballer.

 

Encore faut-il en accuser réception, quand le cerveau reptilien s’est mis en route c’est comme ci on était monté dans un train lancé à très grande vitesse. Il y a un apprentissage à faire du freinage. Ça demande de mettre de côté l’envie d’avoir raison. Si on en a parlé avant, si le cerveau a été prévenu, ce sera plus facile.

 

Les possibilités de signe sont innombrables, j’ai vu des couples faire un T avec les deux mains, ou bien mettre la main tendue à plat…

Un petit mot, du style TIC-TOC peut par son côté étonnant et saugrenu, réveiller la conscience. Juste STOP. Pourquoi pas le cri d’un animal…

A chaque couple de trouver ce qui lui parle.

Je voudrais préciser que c’est un apprentissage et que vous y arriverez, souvent, un peu, pas toujours. Ne vous découragez pas. N’en faites pas un nouveau sujet de désaccords, au contraire restez complices dans la difficulté, parlez-en, partager vos questionnements…

 

Catherine Penouilh

Psychopraticienne, vous accompagne en entretien à Périgueux ou en visioconférence.

Les couples sont reçus par Catherine et Jean-François

Contact : www.catherinepenouilh.com