La connaissance de soi, vaste sujet, vu et revu... pourtant tellement actuel dans la conjoncture présente qui nous demande de nous dépasser.
Imaginons un ordinateur, il a des particularités, des capacités, si nous ne les connaissons pas nous ne pouvons pas l’utiliser de façon optimale, ni installer les logiciels qui pourraient élargir ses potentiels. Il peut aussi avoir des limites suivant sa marque, sa mémoire, son processeur, sa carte graphique… Nous ne ferons pas tout ce que nous aimerions faire par manque de connaissance de ses potentiels. Nous allons faire avec. Et si nous lui demandons trop, si nous ne prenons pas en compte toutes ses données, il risque de surchauffer ou de « boguer »…
C’est un peu la même chose pour nous, nous avons des programmes qui sont inscrits dans nos cellules, des programmes qui appartiennent à l’histoire humaine, à son évolution, des programmes culturels, familiaux, que nous avons tendance à utiliser automatiquement. Face à un stimuli particulier, nous apportons toujours la même réponse. On emprunte le circuit neuronal que l’on connaît bien, parce que nous le pratiquons depuis longtemps. Au fur et à mesure des années, il s’est consolidé.
Connaître ces programmes permet de prendre du recul.
Ils se sont mis en place à partir d’un souci de survivre. Ils ont été nécessaires. Le problème c’est qu’ils continuent de s’activer dans toutes les situations qui ressemblent de près ou de loin, voire de très loin à la situation qui les a construits.
Et de là on va continuer à les répéter de façon systématique.
Se connaître c’est s’observer et prendre conscience de ces petits programmes. Ils ont eu leur raison d’être et rien ne sert de s’en vouloir, de culpabiliser ou de se juger.
Se connaître permet de se désidentifier, de faire un pas de côté pour observer ce qui se passe. Alors, nous pouvons emprunter des voies nouvelles, sortir du connu.
Ces schémas de comportements automatiques sont comme des autoroutes inscrites dans les neurones : si nous arrêtons de les emprunter, ils vont avoir tendance à s’effacer.
Par exemple, si je choisis de mettre des mots pour parler de moi quand quelque chose ne va pas, plutôt que de montrer mon mécontentement en restant dans le silence, en attendant, en boudant, je vais créer quelque chose de nouveau aussi bien à mon niveau que dans la relation. Au fur et à mesure des expériences, je vais plus souvent exprimer ce qui me dérange et une nouvelle relation va se mettre en place.
Pour cela il a fallu faire une démarche de connaissance puis poser des actions constructives.
Avez-vous commencé à emprunter la voie de la connaissance de soi ?
Apportez-vous des petits changements réguliers dans vos habitudes ?
Ou bien continuez-vous à creuser vos autoroutes neuronales ?
Catherine Penouilh, Périgueux, www.catherinepenouilh.com
Son accompagnement vous amène à mieux vous connaitre.